"Il faut cultiver notre jardin"

samedi 27 septembre 2014

PLAY TIME : let's play !

    L'heure de l'ouverture de la Biennale a sonné !


RV à Rennes à la halle de La Courouze, au musée des Beaux arts et au FRAC pour découvrir les réponses que les artistes donnent à la question du rapport entre le jeu et le travail..... voire nous interrogent sur ceux-ci.

Quand l'ombre de Jacques Tati flotte sur la ville de Rennes......





mercredi 24 septembre 2014

Le confident

Hélène Grémillon signe avec Le Confident, son premier roman. Camille vient de perdre sa mère, est enceinte et a du mal à ne pas se laisser submerger par cet antagonisme vie/mort. Elle se trouve à un carrefour de son existence - perdre sa mère, donner la vie - d'autant qu'elle n'est pas certaine de vouloir/pouvoir être accompagnée par le père de cet enfant. Voici pour l'argument. Mais ce n'est pas là l'essentiel de la trame narrative. Au milieu des lettres de condoléances, elle en découvre une , étrange, mystérieuse, qu'elle soupçonne d'abord avoir été écrite par un auteur souhaitant se faire publier (elle travaille dans l'édition). Mais, bien vite, force est de constater que ce correspondant anonyme a bien des choses à lui apprendre sur sa vie, sur sa mère.... Commence alors une lecture qui se déroule comme un feuilleton : au fil des jours, les lettres dévoilent la vérité sur sa mère. Les chapitres du roman alternent alors entre les mots du correspondant qui s'appelle Louis et la vie de Camille. Puis l'auteur choisit de laisser le passé envahir le présent et fait entendre la voix de la mère - femme sublime, puissante, violente, déterminée et prête à tout même au pire. 
On s'immerge très vite dans ce roman même si sa construction emprunte à des schémas plus qu'éculées maintenant (la fameuse alternance de chapitres, oscillations entre passé et présent). On découvre, en même temps que Camille, ce qui a pu se jouer de terrible entre deux femmes dont l'une accepte de porter un enfant pour l'autre ainsi que l'histoire de deux amours impossibles. Louis, Annie, Paul, Elizabeth voici les noms de cette incroyable partie de cache-cache, de ce grand gâchis sentimental dans lequel Camille découvre la vérité de ses origines.
Un bon début puis, au milieu, quelques longueurs ou trop de complaisance à s'appesantir sur la noirceur d'Elizabeth et le sadisme de ses relations avec Annie. Peut-être aurait-on pu souhaiter que l'auteur utilise davantage le contexte historique. 
En tous les cas, un bon premier roman et un auteur à suivre.

mardi 23 septembre 2014

JEP2014

Quelques photos des journées du patrimoine : une belle réussite !





jeudi 18 septembre 2014

Journées du patrimoine

mardi 16 septembre 2014

L'homme qui aimait ma femme

J'avais adoré Etoiles de cet auteur qui nous transportait dans un univers simple, proche de la nature et empli de saveurs et d'odeurs. Lorsque j'ai aperçu ce titre sur les rayons de la bibliothèque, j'ai foncé dessus. Je dois avouer que j'ai été un peu déçue même si l'ouvrage est très agréable à lire. 
Maria est aimée par deux frères, Yann et Alexandre. De ce triangle amoureux, Simonetta Greggio tire une histoire simple et compliquée à la fois. Simple parce que, comme dans Jules et Jim, deux hommes se déchirent - sans vraiment se déchirer au début - pour une femme. Compliquée, parce que, le choix d'alterner les chapitres et les voix - pratique archi à la mode et qui devient démodée - n'apporte rien, voire ajoute parfois de la confusion narrative à la confusion des sentiments. En outre, les deux personnages des frères ne sont pas forcément attachants : l'un est un Dom Juan (peut-être pire que l'original dans sa gestion des relations avec la gent féminine) l'autre est un intellectuel qui cache ses doutes derrière une façade pleine d'assurance et hautaine. Au milieu, Maria n'est que la victime consentante du match qui oppose les deux frères. Elle est belle, ils sont beaux et intelligents mais l'on a parfois du mal à croire à leur histoire, sauf vers le milieu quand Yann et Alexandre semblent trouver l'un et l'autre la paix. Mais la tension entre eux n'est retombée que pour mieux remonter et l'histoire se clôt sur un drame.
Un texte qui demeure néanmoins agréable à lire mais qui laisse une impression mitigée car il est un peu disparate.

samedi 13 septembre 2014

Instantanés

On ne va pas se raconter d'histoires semble déclarer de manière péremptoire David Thomas dans son ouvrage du même titre. Et pourquoi pas ?
De courts billets qui cherchent  capter des moments fugitifs de la vie, des impressions, des sentiments.
C'est léger parfois moins, c'est drôle, absurde, sérieux aussi l'air de rien.
C'est bien écrit, plutôt ciselé et l'auteur maîtrise assez bien l'art de la chute.
A déguster en savourant les derniers rayons du soleil estival.