"Il faut cultiver notre jardin"

jeudi 9 juin 2016

En attendant Bojangles ou l'art de la fête

J'en avais entendu parlé, j'avais lu une interview de l'auteur que j'avais trouvé sympa et dont le parcours semblait enfin récompensé.
La curiosité l'a emporté et j'ai plongé avec délices dans ce roman foutraque et beau, dans cette fête incessante et pétillante.
Louise et Georges se sont rencontrés dans un pince-fesses au bord de la piscine, ils étaient destinés à faire de leur vie une fête perpétuelle. Echanges surréalistes, humour détonant et petit zeste de folie, voici ce qui les réunit, véritables ingrédients d'un cocktail réussi.
C'est leur fils qui raconte leur histoire, avec candeur, naïveté mais néanmoins une certaine lucidité. Ce regard du naïf lui permet de mettre à distance certains faits plus troublants qu'éclairent les mots du père qui émaillent de temps à autre le récit. C'est donc avec un regard émerveillé qu'il regarde ses parents excentriques vivre et enchanter leur quotidien, et, sans se lasser, danser sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Mademoiselle Superfétatoire, grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement, participe à ce tourbillon de folie, car, bien sûr, elle aussi est libre comme l'air.
Cocktails, châteaux en Espagne, escapades.... c'est Louise surtout qui donne le "la", enfin Louise ou une autre puisque son époux ne cesse de lui faire changer de prénom comme on offre à sa bien-aimée une nouvelle robe de bal. 
Louise est fantasque, libre, inventive, imprévisible, extravagante, folle peut-être.....
Pour elle la vie rime avec fantaisie, poésie, magie. Jusqu'au jour où un grain de sable vient enrayer cette mécanique festive. Fin de partie ? Pas question, pour le père et le fils, que le carrosse se transforme en citrouille. Ils vont donc tout faire pour que la fête continue jusqu'au bout de la nuit.......
Un roman très gai et plein de vie qui raconte une somptueuse histoire d'amour et nous invite à réenchanter nos jours et à faire de la vie une fête ininterrompue. Un manifeste pour la fantaisie, la gaité et un brin de folie.

samedi 4 juin 2016

@ voir : une utopie éducative, si si, si !

Superbe documentaire sur feu-l'université de Vincennes !
Ou comment une utopie éducative a fini par gêner le pouvoir. Les plus grands y sont passé : Deleuze, Foucault.....
Ca donne très envie de reproduire l'expérience !!
http://www.arte.tv/guide/fr/059529-000-A/vincennes-l-universite-perdue