"Il faut cultiver notre jardin"

dimanche 22 mars 2015


 

 De petites pastilles décalées, drolatiques mais au contenu plus que solide : ou comment revisiter les classiques de la littérature !

Mme Bovary  .......


 ............ mais aussi Dom Juan ou Clélie et sa carte de tendre

dimanche 15 mars 2015

Histoire des arts décalée

C'est drôle et plein de culture !
http://webhistorypics.com/#4

 Exemple :

« La présentation Powerpoint »

"Dreamers", Albert Joseph Moore, Birmingham Museums and Art Gallery

1882

Albert Joseph Moore, Huile sur toile.

mardi 10 mars 2015

KO debout

Avec Balancé dans les cordes, Jérémie Guez nous propose une plongée dans le monde violent des cités. Tony est une jeune garçon sans histoire, qui supporte les vexations et les insultes sans coup férir jusqu'au jour où son oncle lui fait découvrir la boxe. Au lieu de prendre des coups, c'est lui qui, désormais, pourra en donner. C'est une révélation et l'appel du ring est plus fort que les sirènes des trafics et de l'argent facile. Tony se consacre à la boxe, prépare son premier combat pro et refuse la came, l'alcool et la violence des gangs.
Mais c'est sans compter sur une mère à problèmes, sans travail, entretenue par des voyous, vendant son corps contre de la drogue... bref, c'est glauque. Tony essaye de ne pas se laisser happer par cette gangrène sourde et sournoise de la cité grâce à la boxe et à son entraîneur (1er round). Mais un jour, ulcéré par la violence qu'une brute épaisse (un dealer) a fait subir à sa mère, il voit rouge. Ses poings se déchaînent, il envoie le malotrus à l'hôpital (2è round) et, aveuglé par une soif de vengeance, il fait appel au caïd de la ville, Miguel, pour régler son compte au bourreau de sa mère. C'est le début d'un engrenage fatal car dans ce 3è et dernier round la place n'est plus aux feintes. Adieu sacs de sable de l'entraînement, bonjour sacs de came et adversaires bien vivants. Pas de marché possible avec ces voyous et chefs de gang, pas de contre-attaque possible si l'on ne tient pas la corde. 
Tel un uppercut, ce roman nous frappe, nous rappe et nous cogne tant il nous fait plonger dans un univers de violence absolue et de pauvreté (matérielle, intellectuelle) insondable. 
Un style percutant, des phrases rythmées qui font monter la tension et une fin de match sans esquive ni feinte : on est KO debout dans les dernières pages.