un jardin ? parce qu'il faut le cultiver ! buissonnier ? parce que c'est bien de sortir des sentiers battus et de prendre le temps de regarder, de découvrir.
"Il faut cultiver notre jardin"
jeudi 28 avril 2011
Jardin Floral de Haute Bretagne
Dans ce parc entretenu à merveille, ce fut une explosion de rhododendrons et d'azalées.
On aime beaucoup le jardin du soleil levant et son léger pont rouge qui nous emmène jusqu'aux érables du Japon, celui des mille et une nuits où le doux bruit des fontaines berce notre déambulation. Quant à la cité antique, ses gradins de narcisses étaient somptueux et il est toujours aussi amusant de se perdre dans la forêt de bambous.
@ noter : des nouveaux jardins qui promettent pour les prochaines visites. Le jardin préhistorique est dominé par un dinosaure bien mignon. Le jardin secret constitue un bel héritage de la tradition médiévale. Le reposoir de l'harmonie du soir dont le nom est tout un programme. Quant au jardin des rêveries d'un soir d'été qui nous promet une belle explosion d'agapanthes.
vendredi 1 avril 2011
Tous les soleils
Le deuxième film de Philippe Claudel est sorti et je le trouve plutôt réussi.
On retrouve l'humanisme de cet auteur, qui sans être "gnian-gnian" interroge les rapports humains. Servis par de beaux acteurs, il déroule le fil d'une cellule familiale un peu bancale et interroge chacun sur des thèmes profonds : la vie, la mort, la maladie, l'absence, l'adolescence. Les deux acteurs Stefano Accorsi (Alessandro) et Neri Marcorè (Crampone) font de leurs personnages des gens très attachants. Si le premier vie une vie rangée, le second est un "agitateur" politique et un résistant en robe de chambre ! Incapable de supporter Berlusconi, il ne cesse de réclamer l'asile politique en France, ce qui donne lieu à des scènes et des échanges hilarants. Quant à Alessandro, professeur de musique mais aussi lecteur dans les hôpitaux, il oscille entre joie de vivre (fameuse scène à la fac) et mélancolie profonde. La jeune Lisa Cipriani joue le rôle d'Irina, la fille d'Alessandro (une jeune adolescente bien de notre temps). Elle réussit à incarner les doutes, le malaise de cette période charnière.
On pourrait reprocher à Claudel de brasser trop de sujets, mais ce serait ignorer la profondeur de son analyse de l'humain et oublier que nos vies sont constituées par de multiples événements a priori sans lien mais qui sont intiment liés pour nous construire.
On retrouve l'humanisme de cet auteur, qui sans être "gnian-gnian" interroge les rapports humains. Servis par de beaux acteurs, il déroule le fil d'une cellule familiale un peu bancale et interroge chacun sur des thèmes profonds : la vie, la mort, la maladie, l'absence, l'adolescence. Les deux acteurs Stefano Accorsi (Alessandro) et Neri Marcorè (Crampone) font de leurs personnages des gens très attachants. Si le premier vie une vie rangée, le second est un "agitateur" politique et un résistant en robe de chambre ! Incapable de supporter Berlusconi, il ne cesse de réclamer l'asile politique en France, ce qui donne lieu à des scènes et des échanges hilarants. Quant à Alessandro, professeur de musique mais aussi lecteur dans les hôpitaux, il oscille entre joie de vivre (fameuse scène à la fac) et mélancolie profonde. La jeune Lisa Cipriani joue le rôle d'Irina, la fille d'Alessandro (une jeune adolescente bien de notre temps). Elle réussit à incarner les doutes, le malaise de cette période charnière.
On pourrait reprocher à Claudel de brasser trop de sujets, mais ce serait ignorer la profondeur de son analyse de l'humain et oublier que nos vies sont constituées par de multiples événements a priori sans lien mais qui sont intiment liés pour nous construire.
Une jolie pépite cinématographique qui ne laisse pas indifférent. Léger et profond à la fois, ce film nous habite encore après avoir quitté la salle, les yeux humides mais un grand sourire sur les lèvres.
Mention spéciale à la bande son et à la fameuse tarentelle !
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