1920. Hervé Jaouenn nous entraîne dans les environs de Quimper sur les pas de Nicolas Scouarnec qui, après avoir quitté la campagne de Briec et son statut de journalier, s'engage comme manoeuvre pour devenir maçon. Il n'en peut plus d'être au service des nantis et entend gagner son autonomie. Il croit un temps aux discours communistes, se laisse embarquer au Parti mais n'en conserve pas moins sa liberté de penser et son esprit frondeur. Il va vite croiser la jolie Tréphine dont il tombe amoureux et avec qui il va fonder une famille. Courageux et travailleurs, ils ont la chance de croiser de bonnes fées, Mouerb et Yon, qui leur proposent de venir les aider à cultiver leurs terres en échange d'un hébergement. L'idée est de leur céder l'affaire quand le temps sera venu. C'est donc sur les hauteurs de Quimper et sur la route de Bénodet qu'ils vont trouver leur paradis (après le grenier glacial du centre). Gwaz-Ru abandonne la pierre pour revenir à la terre, refusant de se soumettre aux diktats contraires à ses valeurs. Gwaz Ru et les siens traversent tant bien que mal l'entre deux guerres, la guerre et l'épuration.
Une histoire sympa (un peu gentillette) qui vaut pour les personnages truculents (à commencer par Gwaz Ru), la peinture des milieux communiste et nationaliste bretons mais aussi l'évocation de la résistance bretonne et des maquis.
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