Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs,
regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.
La rencontre entre un jeune homme quasi prince charmant et une artiste d'Hollywood aurait pu être jubilatoire mais l'auteur choisit de nous faire plonger dans un univers bassement quotidien, avec des préoccupations terre à terre et sans grand intérêt (repeindre la cuisine ? quel café choisir ?). L'auteur semble aussi avoir eu du mal à choisir les thèmes qu'il voulait traiter et il les brasse tous, accumulant les poncifs (comment vivre avec un physique hors norme, le poids de la célébrité, l'amour pour ses parents, les abus sexuels....). Enfin, Grégoire Delacourt accumule les citations de Jean Follain, ce qui aurait pu être plein de sens si ça n'avait été aussi récurrent et lourd. Pas la peine d'étaler son savoir !
Bref, c'est décevant et il va falloir revenir à l'essentiel, tant dans l'écriture (qui s'écoute parfois écrire) et le contenu.
Une citation sur la poésie : "Il n'y eut aucun mot qu'il ne comprit pas mais leur ordonnancement l'émerveilla au plus haut point. Il eut alors un sentiment confus selon lequel des mots qu'il connaissait, emperlés d'une certaine manière, étaient capables de modifier la perception du monde. Saluer la grâce ordinaire, par exemple. Ennoblir la simplicité"
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