Où il est question de donuts au chocolat (au point d'en faire une indigestion virtuelle), de bucheron musclé et séduisant, de flic en imperméable, ce Mac Donald, de Crispies, de club de lecture, de club de tricot ou de fléchettes, accessoirement de cadavres. .... bref c'est foutraque et plutôt sympa.
Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village du fin
fond de l’Amérique, raciste, sans couverture mobile et où il ne se passe
jamais rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte
corpulence, Agatha Crispies a trouvé un échappatoire à son désœuvrement
dans l’animation d’un club de lecture au sein du commissariat. Mais
alors qu’elle désespérait de pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un
meurtre autre que celui d’un écureuil, une série d’effroyables
assassinats et disparitions viennent (enfin) troubler la tranquillité
des lieux, mettant à l’épreuve ses connaissances littéraires.
Ce qui prime ce n'est pas l'enquête (même si la solution est bien trouvée - d'aucuns diront assez classique) c'est plutôt l'amour de la littérature de la protagoniste principale, la lieutenant Agatha Crispies, complètement déjantée mais attachante par son amour de la littérature, elle est même une serail-lectrice. L'auteur s'amuse, en effet, à glisser de multiples références à des oeuvres littéraires, fait intervenir un Joël Dicker comme protagoniste d'une scène... bref, Puertolas aime la littérature et s'en amuse.
"La littérature est une constellation dont les étoiles se renvoient les unes vers les autres."
Un roman agréable mais moins bon que La police des fleurs des arbres et des forêts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire